vendredi 3 janvier 2014

Début de la séquence François

Retour de vacances pour les ministres : Conseil des ministres léger ce jour après un petit déjeuner roboratif chez Manuel Valls (comme le veut une tradition bizarre depuis Gaston Deferre, avec des ministres traversant Paris la rue du Faubourg Saint-Honoré entre la Place Beauveau et l’Elysée).

Le Conseil des ministres est revenu aux sources pour préciser les limites entre Andorre et la France aux sources… de l’Ariège. Pas besoin de guerre et cela semble s’être fait sans aucun mort. L’Ariège ce n’est pas les Malouines quand même. Nous sommes heureux, ici, de ce dénouement facile à un conflit qui date de quelques générations entre deux grands pays de la Francophonie, la France et Andorre. On espère les mêmes conclusions pour les conflits de paternité de territoire entre la France et Monaco, quand il y en aura. (Juste des allusions à la simplification des divorces, mais cela n’a rien à voir évidemment).

Une porte-parole émue ou malade, un peu bredouillante mais très souriante et qui est revenue sur le pacte de solidarité des entreprises qui ne sera pas une loi (c’est clair ?)

Ensuite a commencé la séquence annuelle des voeux de François. Les premiers servis étaient « le gouvernement » mais les voeux vont s’étaler jusqu’au 20 janvier un peu partout dans tous les domaines. Chaque année ces deux ou trois semaines sont donc ponctuées par les différents voeux du Président, avec force analyses des petites phrases distillées chacune devant son public cible. Cela fait beaucoup de discours, tous prononcés par François. C’est en fait la partie de l’année qui est placée le plus directement sous son contrôle et il est difficile aux autres de se faire entendre.

Normalement, cela devrait faire progresser François dans les sondages, car sa parole sera plus relayée que d’habituer, lui qui est un peu (trop) discret.

Mais on en attend surtout des précisions sur les évolutions de sa politique : inflexions ou pas, évolution vers une phase comme Mitterrand en 1982, grosses annonces et suspense. Les premiers signaux ont été envoyés (voir le billet d’hier). On attend les suivants. C’est le moment où jamais de parler, François !

Les parlementaires commencent eux à se réunir dès mardi prochain pour 8 semaines avant de s’arrêter pour les municipales et leur campagne : cumul des mandats, consommation, égalité femmes-hommes, formation professionnelle.

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