jeudi 26 juin 2014

François Ypres éside encore !

François est toujours président de la République française. Ira-t-il au Brésil ? C’zst toujours une question déclicate pour un président. Y aller trop tard c’est risquer de ne pas y aller si son équipe est éliminée. Y aller trop tôt c’est risquer de ne pas pouvoir y retourner si son équipe va plus loin. François adore le foot. Alors ? Que fera-t-il ? Secret bien gardé. Gageons qu’un petit quart de finale serait idéal(surtout si c’est contre Angela l’Allemagne). Ca permet toujours d’y retourner pour la finale ;)

Et puisqu’on parle d’Europe, il est clair que pas mal de pays européens ont été éliminés de cette phase finale de la Coupe du Monde de foot au premier tour. Les sud-américains s’en sortent beaucoup mieux évidemment… même les cannibales uruguayens. Les francophones s’en sortent à peu près, mais pas vraiment les africains.

Et aujourd’hui et demain (pendant le match avec les belges), Sommet européen habituel, comme à chaque semestre. Au menu, quelques plats savoureux, mais assez épicés :

- La nomination du président de la Commission européenne. Le luxembourgeois, favori d’Angela est favori, mais c’est au Parlement de valider. Premier bras de fer donc entre l’exécutif et le législatif au plan européen, ce qui est pourtant le sel nourricier de toutes les démocraties (depuis Montesquieu et la séparation des pouvoirs). Et l’anglais Cameron est radicalement opposé à ce personnage. Mais il n’a comme allié que la Hongrie a priori. C’est pas beaucoup.

- Ca se passe en Belgique (cf. le foot) et ça commence à Ypres (pdf ici), une des villes les plus dévastées pendant la première Guerre mondiale. La guerre ? Je vous rappelle que c’est l’une des idées fondatrices de l’Union européenne : éviter toute nouvelle guerre. Et c’est plutôt une réussite pour le moment sur ce plan (les Balkans étant arrivés après leur guerre justement).


- Enfin les français et les italiens déposent une demande pour assouplir les critères économiques (le fameux 3% entre autres) et cette bataille là est lourde de conséquences pour nous et pour les italiens, mais aussi pour pas mal d’autres pays. Ce n’est pas qu’une bataille technique. Il y va d’enjeux entre droite et gauche, au plan européen. Le front franco-italien saura-t-il avoir raison de l’Allemagne ? … Et ce n’est pas du foot !




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