mercredi 4 mars 2015

Giboulées de mars : Duflot de déclarations désopilantes

Vous avez peut-être remarqué qu’on se rapproche des élections départementales (22 et 29 mars).

Grosse baffe attendue pour le PS (avant interdiction des fessées), petite victoire pour l’UMP, grosse victoire pour le FN et remous au Front de gauche et chez les écolos. N’oubliez pas qu’avec la nouvelle loi électorale pour ces élections, non seulement elles changent de nom (par rapport aux cantonales de naguère) mais aussi ce seront les premières élections paritaires hommes-femmes. En effet, en divisant le nombre de cantons par deux, le gouvernement a obligé à ce qu’il y ait au moins deux élus par canton « regroupé » et que cela soit toujours un homme ET une femme. On attend avec impatience une généralisation de cette mesure à d’autres élections, car c’est possible partout, sauf pour les présidentielles.

A gauche du PS on fourbit ses armes. Mélenchon se réveille et les communistes espèrent profiter de leur base installée localement. Mais ce qui retiendra notre attention, ce sont les écolos et surtout leur égérie Cécile Duflot. Ses déclarations (A lire ici sur Le Figaro qui n’hésite jamais lorsqu’il s’agit de savonner la planche du PS) sont toujours rafraîchissantes, pleines de contradictions et d’une ambition croissante. Elle cherche évidemment à accélérer la défaite du PS pour pouvoir entamer plus vite une reconstruction de la gauche autour des écolos. Elle souhaite un gouvernement écolo - ce qui serait pas mal dans l’absolu si les verts n’étaient pas les plus bordéliques de tous les partis - et se voit déjà en train de parler à quinze ministres écolos en rappelant qu’à son époque ils n’étaient que deux... Zéro en fait depuis qu’ils ont démissionné avec fracas et pertes. Et maintenant les écolos viennent d’adopter une nouvelle règle imposant aux candidats ministres de se faire d’abord adouber par le bureau politique du parti (Tant pis pour Placé qui risque n’être que placé).

C’est mignon, non ?

Car tout le monde sait qu’il y aura remaniement après ces élections. Pour le premier avril ? On met à part le cas de Geneviève Fioraso qui a demandé depuis des mois sa démission pour raisons personnelles de santé, mais qui continue à faire l’objet de critiques ultra-violentes de certaines composantes de la communauté universitaire qui n’a de communauté que le nom, en tous cas en France. Pourra-t-elle attendre ces élections ou pas, auquel cas un intérim serait obligatoire, par NVB ou un futur ministre à confirmer ? A-t-on d’ailleurs besoin d’un tel ministère ?

Ce remaniement éclairera notre début d’avril. Il fera de belles couvertures à Charlie, qui sort aujourd’hui son troisième numéro depuis le massacre du 7 janvier. Après le vert de l’espoir et le rouge de la colère, cette semaine est bleue marine. De quelle couleur sera la semaine prochaine ? Encore des couleurs primaires, du blanc, du noir ? Voilà un vrai mystère. En tous cas les tirages sont encore assez élevés, puisqu’après les quasi 8 millions du numéro vert, le rouge avait tiré à 2,5 millions et le bleu à 1,6... Sans compter presque 200 000 abonnés.

La tension va donc monter en mars autour de ces élections de printemps. C’est pas Jean Yanne qui disait « Les départementales ? Je hais les départementales » ?


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