D'abord la plupart des lieux sont au Nord de Paris, dans ces quartiers déshérités et autres friches industrielles entre les voies de l'Est et du Nord. Normal, me direz-vous, puisque le concepteur de la Nuit vient du Cent-Quatre, ce très beau lieu culturel et social. Une ambiance différente donc, moins classieuse et moins sélect, mais certainement plus intéressante à voir. La fête va même jusqu'à Aubervilliers (c'est une première) à l'occasion de l'ouverture de la passerelle qui saute le périphérique dans ce coin en plein développement. Site officiel ici. Liste détaillée là.
Ensuite le thème de cette année est lié à la COP21 et au changement climatique. Art et climat ? Les oeuvres sont censées nous faire prendre conscience des enjeux, à coup de fausses inondations et d'objets en glace qui fondent. Quelques attractions, oeuvres ou installations sont visibles sur ce site. J'aime bien l'idée de celle ci-dessous, sur le parvis de l'Hotel de Ville : A revoir ensuite en accéléré pour déguster comment les blocs de glace colorée se fondent littéralement les uns dans les autres.
Ces enjeux climatiques sont pourtant bien loin des préoccupations immédiates de beaucoup et ce n'est pas l'annonce de la baisse du budget consacré à l'environnement et à l'aide publique au développement qui va améliorer la situation, alors que François avait dit le contraire deux jours plus tôt à la tribune des Nations-Unies. Sera-t-il présent à la Nuit Blanche ?
En tous cas profitez en bien cette année. Ca sent bon une meilleure nuit !
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