mardi 5 juillet 2016

Carpe Diem

5 Juillet.

Autre temps, autre temps. L'année dernière, à cette même date, je publiais ce billet. C'était un dimanche - deux jours d'écart car nous sommes dans une année bissextile - donc un temps de cerveau disponible pour...

Ce que je retiens de ce billet, un an après, c'est l'espoir. J'y écrivais ainsi "il faut toujours garder espoir et se battre et profiter des moments quand ils se présentent. Dans la confiance, l’amour et la volonté de vivre."

On peut perdre des combats. Mais à part le dernier, pour chacun d'entre nous, la vie est là et se développe. Cette vie qu'il faut chérir pour ce qu'elle est, un moment fabuleux pour chercher, vivre et répandre le bonheur en soi et autour de soi. Pour les gens qu'on aime, maintenant, en pensant aux jours et aux nombreuses années à venir et sans oublier la mémoire ce celles et ceux qui ont disparu de la réalité physique.

Pas besoin de savoir philosopher pour ressentir ce qu'un être humain ressent, à partir du moment où l'on a compris la place de la vie dans la vie et de l'amour dans l'amour, à moins que cela ne soit le contraire. Tout a été dit depuis des millénaires sur la mort des êtres chers et sur la manière de vivre après. Mais on se fout de ce qui a été dit ou écrit, puisque c'est dans son coeur et dans son âme que l'on fait ses choix. J'ai fait mes choix, je les assume, un an après et même avant. Car je sais, je sens, au fond de moi, qu'ils sont vrais et sincères, beaux et respectueux, vitaux et souriants, pleins de larmes de bonheur et de mémoire. Personne ne réagit pareil dans la vie, malgré les typologies que les journaux et les spécialistes essayent de nous vendre. Mais on peut essayer de comprendre les réactions des autres, par empathie ou simple respect. De les accepter.

La mémoire est un monde bizarre dans lequel se mélangent des rythmes très divers, des zones de clarté et d'ombre, des fulgurances sorties de nulle part et des douceurs ambiantes. La mémoire est aussi quelque chose qu'on construit en permanence, pas comme un palais de mémoire de la Renaissance ou comme un château qui recouvre les ruines des châteaux précédents en les cachant. Chaque seconde apporte sa mémoire. Chaque minute la sublime. Chaque heure l'assimile. Chaque jour lui permet de s'habituer aux autres mémoires. Chaque mois l'adoucit et l'intègre. Chaque année l'arrose avec l'eau de la vie.

Et la mémoire n'est rien sans la vie de ces secondes, de ces minutes, de ces heures, de ces jours, de ces mois et de ces années. La mémoire sans la Vie est un piège douloureux et infécond. Car c'est la vie qui compte, c'est la vie qui sublime la mémoire pour la transformer et la mettre au service du bonheur. Et de l'amour.  Alors oui, la mémoire est fondamentale. Elle l'est d'autant plus qu'on sait la dépasser et l'intégrer dans la Vie elle-même.

J'aime. Je suis aimé.

Demain, 6 juillet, je ne bloguerai qu'un mot.
Pourquoi plus ? Pourquoi un hommage devrait-il être plus long qu'un mot ?

En attendant, Carpe Diem !



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