jeudi 30 mars 2017

Un grand pas pour la connerie, un petit pas en arrière pour le climat

Coup de gueule mesuré contre certains politiciens. 

Trump et Poutine pour ne pas les oublier. Tous les deux ont tenu des propos climatosceptiques éhontés très récemment. Trump en coupant les crédits à ses agence de protection de l'environnement, en nommant des lobbies pétrolier et charbonneux à des postes clés et en assurant que le charbon était l'avenir de l'Homme (américain). Et maintenant Poutine qui répète que le réchauffement climatique n'est pas et ne peut pas être de la faute de l'homme (russe). 

L'Europe reste tiède sur le sujet dans l'ensemble même si elle est beaucoup plus positive et morale. La Chine est en pointe, ce qui lui permet d'affirmer une image de puissance éveillée et veilleuse. Un clair signe avant-coureur de son futur statut de grande puissance, indubitablement. Puisque ça l'arrange, pour le moment, après avoir été traitée pendant des années de plus grand pollueur du monde. 

Lorsque les infâmes disent n'importe quoi sans aucune peur du qu'en dira-t-on, il est légitime de se demander comment agir contre ces orgueilleux égoïstes qui gouvernent le monde. Oui, que faire ?

Si j'avais une réponse, je serai l'homme le plus heureux du monde. Face à la vérité, le déni et la mauvaise foi sont des signes d'incompétence ou de malhonnêteté, voire des deux. En matière de climat, le temps est long, trop long pour ces politiciens futiles. 

Qui a envie de se retrouver (ou ses enfants ou petits-enfants) sur une Terre empoisonnée ? Qui a envie d'être obligé de mettre des œillères pour ne pas voir la misère du monde chassée par des crises climatiques ? Qui se satisfait de cette situation sous prétexte qu'elle n'arrivera pas ici - quel que soit votre ici - ou avant longtemps ?

La COP21 et l'accord de Paris sont déjà en sommeil, voire en hibernation. La France n'en parle plus puisque plus personne ne s'en occupe : Francois fait sa tournée d'adieu, les conseillers se recasent, Ségolène pense à son avenir international, au PNUD ou ailleurs, Fabius s'occupe de son futur rôle différent au Conseil Constitutionnel avec un autre PR. PR ? C'est comme ça que les hauts fonctionnaires appellent le Président de la République (notre POTUS à nous). 

Et pendant ce temps ? La Terre tourne. Le climat change. Trump et Poutine dansent ensemble la danse de la mort. 

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