mercredi 30 août 2017

C'est ma rentrée

Coucou les oiseaux de jour et de nuit qui surfez sur l'Internet comme des animaux désemparés depuis que je ne publie plus de billet quotidien !

Comment allez-vous ? Hum ?

Rentrée ou pas encore rentrée ? Telle n'est pas la question évidemment, puisqu'il faudra bien rentrer un jour, dans le perpétuel mouvement de va-et-vient justement dénoncé par la comtesse en s'adressant à son majordome dans l'expression célèbre "Entrez ou sortez, James, mais cessez ce mouvement de va-et-vient".

Pour moi c'est aujourd'hui réellement. Paris, ses bureaux, ses rues et ses transports sont encore très vides, mais ça se remplit quand même doucement. Lundi 4 septembre, cela sera la vraie cohue comme on l'aime (vraiment ?)

Parmi ceux qui rentrent cette semaine, on notera :

- les médias, qui ont fait leur rentrée dès lundi dernier avec plein de nouvelles têtes, de nouvelles voix, ou les mêmes mais ailleurs et avec d'autres étiquettes sur le front. Le grand ballet politico-médiatique est prêt à repartir, avec recasage dans le poste de politiques usés, et embauche de journalistes dans le monde politique. Ces médias nous ont beaucoup distraits pendant la campagne au printemps. A eux de se racheter une crédibilité à partir de l'automne, si c'est possible. Car pendant ce temps, le ballet des fake news, des sites d'intox, des experts qui disent tout et n'importe quoi, des décrypteurs d'informations et même des décrypteurs de décrypteurs s'est amplifié pendant l'été, telle la température qui gonfle inexorablement, plus vite même que les muscles de Trump, qui s'exerce pourtant beaucoup au golf, et ce n'est pas peu dire.

- les profs, qui rentrent dès cette semaine. Une grande première cette année, car la mesure - envisagée naguère - n'a guère eu de succès auparavant, les profs ayant exigé de conserver le "dernier week-end", pour mieux préparer la rentrée évidemment. Les élèves, eux commenceront à rentrer lundi 4. Ils piaffent certainement d'impatience, si j'en crois le mien... (no comment). Les profs donc recommencent à travailler. Certains n'ont pas arrêté longtemps, contrairement aux idées reçues, et ont même déjà recommencé. Si l'on en croit les rassemblements devant certaines écoles ou universités pour des filières sélectives, un certain nombre d'élèves et d'étudiants ont déjà commencé aussi. Il n'y a pas beaucoup de tels attroupements évidemment, certainement moins que les groupes de touristes qui s'agglutinent autour des lieux communs du tourisme de masse, mais c'est quand même appréciable de savoir qu'on ne travaille pas tout seul.

Enfin, on notera que les cons sont déjà revenus. A se demander même s'ils sont partis. C'est rassurant, quand même, de savoir que les grandes constantes de l'Humanité sont toujours fidèles au rendez-vous. Pendant l'été, les cons étaient un peu plus souriants et moins aigris, compte tenu d'un stress moins grand pour eux, mais ils n'en étaient pas moins cons. Vivement le 4 pour que tous deviennent plus stressés et plus aigris. Les sourires qu'on captera au hasard dans la foule n'en auront que plus de valeur...

L'actualité est morne. Le seul fait marquant, révélateur de la transformation radicale de la société française, est l'adoption par les Macron d'un chien noir à la SPA. A mon café du matin, on ne parlait que de Némo. Un chien de droite et de gauche, un croisement de chiens, un chien de la SPA, la Société Politiquement Aseptisée. Un vrai choix intelligent de communication, puisqu'à l'Elysée, même s'il y a un président, tous les yeux sont tournés vers la première dame et le premier chien. Personnellement, je regrette qu'on ne parle jamais du premier chat...


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