Bon, ça c'est fait... Donald J. Trump Junior est de retour (Oui, oui, c'est son vrai nom). Yeux mouillés et choc dans beaucoup de visages depuis hier.
C'est un événement important et donc je vous ai préparé une page de Unes de la presse (française et mondiale). Elle a été complétée dans la journée avec les Unes des Amériques, à cause du décalage horaire. 164 Unes déjà (soit une de plus qu'en 2016 lors de sa première élection, ou en 2020 pour Biden) + 72 : 234 en tout...
Ci-dessous, quelques Unes un peu plus surprenantes que toutes celles avec la même photo de Trump avec son doigt pointé :
Les réactions en France sont comiques :
- Chez LFI, en suivant Mélenchon, il s'agit de prouver que seule une gauche extrême, radicale et populaire peut combattre une droite extrême, radicale et populiste... Une méconnaissance de la comparaison entre les USA (la gauche ?) et la France ou l'Europe, mais un discours simple pour expliquer aux suiveurs aveugles que LFI est la seule solution au monde. Une raison de plus de parler d'eux et de se placer comme la bonne référence, les seuls avec un bon programme (le nôtre) capable de répondre à tous les problèmes de l'Univers. Des donneurs de leçons, ravis de la situation, visiblement. Une pensée pour les américains ? Non. Y compris pour les électeurs américains qui ont préféré ne pas voter pour Harris à cause de la Palestine, alors que Trump est encore pire ? Non, évidemment.
- À gauche, malaise pour se dépêtrer de la position d'une gauche molle (Harris = Hollande, ridicule). Une pensée vers l'Europe chez certains.
- À l'extrême droite, satisfaction, mais pas trop visible quand même, vu les relations compliquées entre Le Pen et Trump, alors que l'Italie et la Hongrie prennent les devants en Europe.
- À droite et chez les machinistes qui restent, un espoir européen qui semble être le seul...
Et en Europe justement, un moment bizarre. L'Allemagne entre en crise politique, alors même que Macron et d'autres essayent de relancer une Europe de la Défense et qui serait capable de résister à l'envahisseur russe, avec moins d'aide américaine... Un pari risqué, vu les nombreuses divisions dans l'UE. Un Conseil européen agité à venir, d'ailleurs. Ceux qui alertent sur ce danger sont mal vu des populistes. Normal, surtout pour ceux qui soutiennent ou se foutent de Poutine.