Châlons en Champagne, changement de vitesse, boite manuelle ou automatique, régime de croisière, surconsommation d'une essence très légèrement moins chers, excès de vitesse ou respect des limitations, changement tout court, pilotage automatique en mode croisière ou rallye sportif ?
François était donc ce jour en mission spéciale pour lancer la rentrée après un été indolent et des accusations normales de passivité de la part de l'opposition qui se réveille doucement.
Il a dit quelques phrases intéressantes :
- La situation de la France ? une crise déjà longue qui complique la reprise, une compétitivité dégradée, une croissance étouffée. (Ah bon ?)
- Agir dès aujourd'hui pour préparer l'avenir. L'urgence c'est l'emploi et de refonder nos procédures (ça promet du sport à partir du 10 septembre)
- Mais il faut aussi traiter aussi les grandes réformes structurelles : l'impôt crédit-recherche ; la banque publique d'investissement déconcentrée bientôt créée pour les PME ; la réforme des banques ; une stratégie productive nationale dans des secteurs choisis et y créer des champions nationaux ; une réforme du financement de la protection sociale en 2013 ; et la cession gratuite des terrains de l'Etat aux acteurs qui s'engagent pour relancer le bâtiment (quand le bâtiment va tout va toujours ?)
- Un appui très fort sur les collectivités locales en leur délégant des financements nouveaux (dans l'ordre d'abord les régions, puis les maires, puis enfin les départements. Intéressant).
- Il faudra du temps, sur 5 ans mais il n'y a pas de jour à perdre. Le calendrier sera ordonné, aux rythmes du parlement et du dialogue social (et le rythme du Président alors ?)
- La vérité, la justice, la confiance. Avec la confiance, rien n'est impossible.
A noter également :
- Le changement est une force qui sait où elle va. (Visiblement, et même s'il n'a presque pas parlé du régime précédent, avant, on ne savait pas où on allait...)
Si toutes ces formulations ont pour but de montrer qu'il y a un pilote dans l'avion, c'est l'avion lui-même qui pose problème : de quel avion s'agit-il, à quel vitesse va-t-il et avec quel carburant ? La confiance dans le pilote n'implique pas forcément la confiance dans la compagnie ou le constructeur de l'avion...
La sensation de vitesse n'est donc pas la même dans les allées d'une foire agricole dans une des régions les plus riches de France, au fin fond des régions sinistrées, dans les palais parisiens, sur les blogs d'activistes plus ou moins actifs, ou devant les téléviseurs. Prochain gros rendez-vous pour François le 9 septembre à la télé, après la rentrée, la vraie, celle des enfants !
En attendant, un petit clin d'oeil de Z Lartiste, sans rapport avec cet article (quoique) ...
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