La sécheresse touche de nombreux pays, dont les principaux producteurs de céréales. Les prix décollent et ce n'est que le début. Par exemple aux USA, le développement de biocarburants prend de plus en plus la place de la culture de maïs pour les humains et les animaux. En période de sécheresse, il est plus rentable de ne pas cultiver pour l'homme, mais en période de sécheresse, on a besoin de cultures. Les prix des fruits et légumes, et des animaux nourris avec ces céréales, vont encore augmenter.
Normal et fréquent, direz-vous. On est habitués à ces discours qui semblent peu nous concerner. Nos agriculteurs français et européens aussi sont habitués à demander des subventions quand il fait trop sec, trop humide, trop chaud, trop froid, trop trop. Il y a des années comme ça, mon bon monsieur...
El Niño revient en effet cette année avec une force certaine, mais cette fois plusieurs États craignent une crise alimentaire, car la conjoncture est plus fragile. Le précédent gros épisode d'El Niño remonte à 15 ans. Vous verrez certainement bientôt des tas de cartes pour montrer ce phénomène. Vous verrez aussi certainement des revendications de toutes parts pour demander de l'aide, avant catastrophe et après.
La sécheresse, le changement climatique, la fonte des glaces au Pôle Nord et au Groenland, tous ces phénomènes sont là pour durer le temps de beaucoup d'olympiades. En France certains scientifiques réfutent encore le changement climatique, ses causes et ses effets, derrière Claude Allègre, devenu homme politique de droit(e) divin. Leur lobby est de moins en moins puissant et on parle moins de lui maintenant.
Il n'empêche que l'arrivée d'El Niño quelques semaines après le Sommet de la Terre + 20 à Rio est un signe inquiétant, puisqu'aucune décision n'est sortie de ce Sommet.
Et pour les Jeux de Rio dans 4 ans ?
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