lundi 6 mai 2013

Un an de François politique

François a suivi une trajectoire droite et négative en politique depuis un an. Même le ton des articles de ce blog le démontre.

Une année qui commence dans l'euphorie (en tous cas pour certains dont moi) le 6 mai 2012. Certains annoncent déjà fuir la France le lendemain, d'autres attendront quelques mois. Officiellement élu le 10 mai, en fonctions le 15, pour un conseil des ministres dans la foulée, avec un première pique sur le fouillis des ministres. Le deuil commence pour les sarkozystes, dont le déjà ineffable Guéant et ses amis. Le portrait officiel est arrivé. François se déplaçait alors en train et encore à Tulle le samedi.

Les législatives sont arrivées ici et ici. Mélenchon n'a trouvé sa place que dans la rue et Valérie a cru la trouver sur Twitter. Un mini-remaniement a permis de régler le gouvernement d'aujourd'hui. Le parlement s'est organisé et les verts le sont de rage. Les premières mauvaises nouvelles financières sont confirmées début juillet par la Cour des comptes. Le mot croissance a du mal à sortir même à coup d'ordonnances.

Alors il y a la grande conférence sociale, avec ses côtés positifs et négatifs, les assises de l'enseignement supérieur et de la recherche, et une session parlementaire exceptionnelle qui n'a rien d'exceptionnel. Ca traîne, soit dit sans faire de harcèlement. Et la démocratie locale aussi.

Et on est déjà arrivé à 100 jours, les fameux cent jours à l'aulne desquels tout se mesure, de manière absurde. En plein été, la religion a fait irruption dans le politique pour ne plus la quitter. Car le social n'est pas une réussite, depuis le déplacement à Châlons. Et les interventions télé pas un succès entre le Je-Nous et les coupes budgétaires annoncées. Remarquez bien que le Premier ministre ne fait pas mieux. Même une bonne vieille conférence de presse ne suffit pas à remonter la pente glissante, et les voeux annuels ne sont pas très optimistes. Il parait que c'est la faute à une communication amateur ? En tous cas les séminaires accouchent de souris. A noter un billet blogué en direct pendant une intervention de François qui annonce de bien mauvaises nouvelles financières.

Heureusement l'opposition se déchire : création de l'UDI, élections UMP avec son feuilleton ici, ici et encore ici. Sarkozy, lui, n'a même pas le courage de ses manipulations et hésite.

La saga du mariage pour tous, annoncée en juillet, commence ici, passe au parlement ici et se finit bientôt. Celle de la moralisation de la vie publique ici puis ici se rapetisse graduellement, avant de reprendre un coup de jeune avec l'affaire Cahuzac pour la semaine du patrimoine et les annonces de François. Une première grève des fonctionnaires ici quand même, mais c'est bien la finance qui domine, malgré ses erreurs de calculs dans Excel !

Tout ça méritait bien un hymne à notre François à nous.

 

 

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