vendredi 28 février 2014

Ich bin ein berliner

Sarkozy était aujourd’hui à Berlin avec Angela.

Pas comme il y a 50 ans lorsque JFK disait cette phrase à Berlin aussi, en plein guerre froide et alors qu’Angela était de l’autre côté, à l’Est, jeune pionnière de moins de 10 ans.


Sarkozy continue son retour. Cette fois il rencontre, à titre privé évidemment car il ne peut pas faire plus pour le moment, Angela Merkel. Il en a profité pour dire du mal de tout le monde sauf de lui : de l’Union européenne, beaucoup, et de François, un peu.

L’Europe selon Sarkozy doit être à deux vitesses : les riches et les pauvres. Et l’Europe des riches doit être taillée pour eux, c’est à dire être simplement une Europe des marchés, surtout pas des régulations et des taxes. Juste un grands marché libre. Discours connu, mais qui semble durci par rapport à ses discours lorsqu’il était président. Ca promet pour sa future campagne.

Il n’est pas encore revenu d'ailleurs, hein ? La preuve ? Il a toujours sa barbe de trois jours comme Gainsbarre (Pardon Gainsbourg pour la comparaison). Lorsqu’il aura décidé d’annoncer publiquement son retour, je parie qu’il sera rasé de près… puisqu’il pense à se présenter en se regardant dans le miroir, le matin, disait-il.

A propos de son ancienne campagne d’ailleurs, celle ratée de 2012, son ami Copé n’en finit plus d’essayer de démentir les accusations de détournement de fonds ou d’autres vilénies comme des surfacturations proférées évidemment par un journal qui ne l’aime pas (quelques détails ici). Le problème est qu’il y a au moins un député UMP qui dit la même chose. Et dire que Copé avait lancé la fameuse souscription pour payer les frais de l’échec de Sarkozy ! Et dire qu’ils devront recommencer cette année, car le trou financier est toujours aussi grand à l’UMP ! Tout ceci a fait les belles Unes des journaux cette semaine.



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