lundi 9 juin 2014

Et un, et deux, et trois, et quatre, et cinq, et six, et sept, et huit ZERO

C’est du foot évidemment. Le dernier entraînement de la France a eu lieu hier soir contre ce que Didier Deschamps a même qualifié d’équipe de touristes (c’est pas gentil mais c’est vrai qu’ils n’avaient pas l’air en forme). La Jamaïque est pourtant une équipe valeureuse. Les bleus sont dans l’avion pour le Brésil, avec des étoiles plein les yeux en attendant le premier vrai match une semaine exactement après cet entraînement.



8 buts à zéro ? On aimerait qu’il y ait le même écart de buts pendant la phase finale (en plusieurs matchs, faut pas exagérer il n’y a que 7 matchs à jouer au maximum).
Buts à revoir ici.

En attendant, on va essayer de se faire un emploi du temps pour chaque soir, entre TF1 à la maison et un bar pour BeIn Sports. Je vous recommande la Goutte d’Or les soirs de matchs avec des pays africains. Ca vaut son pesant de cacahuètes, et chaque victoire sera fêtée sur les Champs. Même les camerounais sont à la fête. Comme la dernière fois, les footballeurs avaient menacé de ne pas partir sans un engagement ferme sur les primes qui devaient leur être versées… mais ils sont enfin partis ;) Vive les camerounais. Au moins eux, ils ont fait la grève avant de monter dans l’avion, pas avant de descendre du car !!!

Petite statistique francophone en passant :

32 pays participent à la phase finale.

11 de ces pays sont membres de la Francophonie (34%) alors que la Francophonie compte 74 pays sur 193 à l’ONU (soit 38%). La Francophonie fait donc un peu moins bien au foot qu’en diplomatie.
On verra combien de pays francophones s’en sortent après le premier tour. Sur les 16 qui passeront ce tour, il en faudrait donc entre 5 et 6. Et 1 ou 2 pour les demi-finales…

En attendant donc la monomanie foot attendue pendant au moins 3 semaines (et plus si affinités de la France avec la Coupe), les politiques s’occupent comme ils peuvent. Le Pen père essaye de revenir sur le devant de la scène à coup de petites phrases douteuses (on existe comme on peut), pendant que sa fille essaye de se sortir de ce piège affectueusement paternel. Sarkozy raconte n’importe quoi devant un public suisse histoire de montrer qu’il est compétent en tout même dans les subtilités du système politique suisse qui existe quand même depuis plus longtemps que le Sarkozisme.

En attendant c’est aussi le lundi le plus bizarre de l’année, où personne ne sait qui travaille ou pas, qui est payé ou pas et qui récupère quoi ou pas. Alors puisqu’on ne sait pas quoi faire, autant aller se promener, ou signer la pétition contre les cadenas d’amour. Une autre grille s’est écroulée hier sous le poids des cadenas de la haine. La Mairie ne veut toujours pas agir vite et se contente de réfléchir. Le collectif @NoLoveLocks est actif mais cela ne semble pas suffire pour le moment.






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