lundi 25 mai 2015

Lendemain de fêtes, du rire aux larmes.

Et le lendemain d’une fête on a forcément la gueule de bois.

L’Eurovision a démontré cette année encore que les chansons et les interprètes qui pouvaient gagner devaient suivre un modèle bien précis, ou alors choquer comme anti-modèle bien précis. En tous cas, pas de place pour des interprètes statiques, habillées en noir sans décolleté et avec une chanson à paroles (surtout en français). A propos de décolletés, en voici quelques-uns captés à la télé... A vous d’estimer la distance qui sépare la France du peloton de tête. Je vous rappelle que c’est un homme et suédois qui a gagné.








Quand j’aurai le temps je vous concocterai une petite analyse statistique de la géopolitique européenne sur la base des votes : qui vote pour qui, quelles sont les dynamiques politiques à l’oeuvre... C’est un acquis de l’Eurovision que de mélanger les deux - la politique et la musique - mais le cocktail est bien déséquilibré en faveur de la politique. De toutes façons, tant que la France ne produit pas une chanson dansante, il ne se passera pas grand chose pour nous.

Ensuite c’était dimanche soir le palmarès de Cannes. Entre-deux il y a eu comme d’habitude le week-end de tous les dangers pour les people bling-bling puisqu’il y avait aussi le Grand Prix de Monaco et le début de Roland-Garros. Les initiés savent comment faire pour tout voir. Ils ont lu cet article de blog ;)

Donc à Cannes, il y a eu des vaincus mais surtout des gagnants. Et tous se sont retrouvés autour de coupes de Champagne, ou plus fort pour les perdants. Il y avait aussi des décolletés à Cannes, mais nettement plus chics. Et Sophie Marceau n’a ni montré un sein ni sa culotte hier mais carrément tout... Il y a du progrès.



Chic, hein ?

On a remarqué l’hommage à Jean Zay, créateur du festival de Cannes en 1939 et panthéonisé mercredi, on en reparlera demain. Peu le savaient, dans cette élite bling-blig. C’est drôle mais ça a jeté un coup de froid, non. ET de toutes façons, le festival était ^plein de films graves, à cent lieues de l’Eurovision. Deux facettes d’un monde culturel bien divers. Heureusement The Lobster a jeté un pont entre les deux mondes avec son burlesque total. Mais il est vrai qu’entre les prix, les grands prix et les très grand prix, il y a de la place pour plusieurs vainqueurs, même si la Palme d’Or est entre les mains de Jacques Audiard... un français.

Alors, oui, du rire aux larmes, il y a peu d’espace mais l’Art sait s’y glisser quand il le faut, pour notre bien.
































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