jeudi 4 juin 2015

logos, partis... vive le latin de congrès

Le latin reste à la source d'une grande partie de la langue française. On ne parlera pas ici de son enseignement réduit ou non au collège, comme pour le grec mais de son impact chez les politiciens. Certains parmi les plus jeunes vieux (Juppé, Bayrou, les juristes ou les médecins) adorent se parler en latin entre eux de temps en temps, histoire de se lancer des défis intellectuels et d'exclure évidemment ceux qui n'en sont pas capables. Une novlangue ancienne pour ainsi dire.

Prenez le mot logos par exemple, qui vient du grec "parole" et qui a donné le logo dessiné, le logotype en fait et en résumé pour une organisation, ou le logogramme pour un mot. On confond souvent logo et insigne mais un homme politique ne s'arrête pas à cela. En effet les hommes politiques adorent parler, ils sont même payés pour cela. Ils adorent également créer des partis, donc des logos pour ces partis. Le mélange logo-logos est édifiant dans la bouche des politiques, puisque chacun peut y voir ce qu'il veut : du bien s'il est du même côté et de l'autre s'il est opposant.

Le logo du Parti des Républicains est maintenant bien connu. En regardant bien, on peut y voir plusieurs sous-logos intéressants à analyser :


Ca, c'est l'original officiel


Ca c'est un drapeau français caché dedans, quoiqu'avec un blanc royal un peu réduit 
(normal pour un parti de républicains)


Un cadenas (d'amourr ou de haine ?) histoire de montrer le degré d'ouverture


Enfin une agrafeuse histoire de bien garder les adhérents au chaud, au cas où ils risqueraient de partir. Certains croient y reconnaitre un rabot de menuisier (une varlope en fait) ou même une faucille et un manche de marteau, mais ce sont certainement des communistes ou des travailleurs non républicains...


Du côte du PS le logo est ancien maintenant et ils ne devraient pas tarder à le rénover, si mon nez a un peu de flair. Il fait effectivement vieux.

Enfin, cela sera pour un autre congrès... Car c'est ce week-end que se déroule le congrès du PS à Poitiers. Trois jours médiatiques qui verront beaucoup plus de participants que l'étique congrès fondateurs du parti de Sarkozy. J'ai bien dit étique, pas éthique, cela n'a rien à voir. Les militants font leurs paquets pour aller passer trois jours de bonheur à Poitiers, là où Charles Martel n'a pas arrêté les arabes contrairement à la rumeur historique. On remarquera quand même que des incidents ont fortement perturbé le trafic ferroviaire à la Gare Montparnasse (la gare pour aller de Paris à Poitiers). Il y a des retards et donc cela va être le bordel pour les congressistes qui partent aujourd'hui.

Aaaaaaah, la vie de militant est difficile ! Heureusement chez Sarkozy on parle de l'Islam - avec ou sans Charles Martel - mais en comité restreint, histoire de na pas fatiguer les militants.

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