Acteurs : les marionnettes de Gnafron, de sa blonde qui n'a pas de nom, du juge-gendarme, de divers personnages et du chœur antique des vierges effarouchées et anti mariage pour tous.
Le chœur antique des vierges effarouchées et anti mariage pour tous : Le Pen, Le Pen, Le Pen !
Un passante (transsexuel) : Lequel ?
Le chœur antique des vierges effarouchées et anti mariage pour tous : Il n'y en a qu'un ! Le Pen, Le Pen, Le Pen !
Un autre passant qui passe : Il a pourtant raison, il y en a plusieurs, au moins trois, en tous cas deux...
Le chœur antique des vierges effarouchées et anti mariage pour tous : Jean-Marie, Jean-Marie, Jean-Marie !
Apparition de Gnafron.
Gnafron : On m'appelle ?
Le chœur antique des vierges effarouchées et anti mariage pour tous : Oui ! Oui ! Oui !
Gnafron : Je suis là. Vous avez vu ma blonde les enfants ? J'ai besoin de lui filer une torgnole dont elle se souviendra.
Le public : Non Gnafron
Gnafron : Ah merde alors. Où est-elle encore fourrée ? Avec sa bande ?
Un passant (un autre encore, c'est un endroit très passant) : Oui je l'ai vue. Elle courait par ici en emportant votre membre.
Gnafron : mon membre ? (Il regarde sous la scène) Ah zut, elle l'a fait. Elle a coupé mon membre. Je sais bien que je reste président donneur mais là je ne lui ai rien donné ! Je vais la crever. (Il sort un grand couteau et se précipite dans la direction indiquée par le passant).
Le passant (le même) : Quel idiot ! Il fonce tête baissée comme le taureau qu'il est.
La blonde de Gnafron entre et se précipite dans les bras du passant qui a arrêté de passer.
La blonde de Gnafron : Ah mon chéri, je t'aime. Allons vite manger ce morceau de choix.
Le passant (qu'on appellera Nicolas au hasard) : oui ma chérie, mais dépêchons, Carla femme rôde.
Ils sortent. La scène est vide un instant.
Entre le juge.
Le juge : Les enfants, vous avez vu Gnafron ? Il faut que je l'attrape. Il a fait trop de bêtises et il est trop vieux maintenant. Je dois le mettre dans un pot-au-feu et le manger.
Le public : Oui, Oui, Oui !
Le juge : Et il est parti par ici ou par là ?
Le public : Par ici, par ici, par lâ, par ici, par là, par là !
Le juge : Euh les enfants, mon cœur balance.
Le chœur antique des vierges effarouchées et anti mariage pour tous : nous ne balançons pas, nous ne balançons pas, nous ne balançons pas !
Le juge : Pas vous mesdames, désolé. Voudriez vous cacher ces seins que lâ décence devrait vois interdire de montrer à des enfants ???
Le public : Non, non, non ! Laissez ces seins sans soucis, c'est sain ces seins.
Le juge : Euh...
Une passante : Vois n'auriez pas vu Nicolas les enfants :
Le public : ...
La même passante : Je vous parle, vous pourriez répondre !
Le public : ... (Certains prennent quand même en photo la dernière des ex-premières dames, on ne sait jamais on peut toujours vendre les photos)
La même passante très rouge maintenant : Si vous ne répondez pas je le dis au juge !
Le juge : Euh...
La passante : Non finalement. Les juges ne servent à rien. Je le dirai à Gnafron !
Gnafron (revenu) : On m'appelle ?
Le juge : Ah Gnafron, je vous arrête pour attentat à la pudeur.
Gnafron : Pudeur ? C'est quoi ça ?
Le juge : Euh...
La passante qui est toujours là : Gnafron, ils ne veulent pas me répondre. Vous voulez leur faire peur ?
Gnafron : Avec plaisir Madame, j'adore faire peur. J'ai toujours mes instruments de torture et quelques autres détails de l'Histoire sur moi.
Le public : Nicolas, Nicolas, Nicolas, reviens !
La passante : Nicolas ?
Nicolas : On m'appelle ?
La blonde (au bras de Nicolas, brandissant toujours le membre) : Gnafron !
Gnafron : Mon membre ! Je suis ton père
La blonde : Aaaaaaaaaaaaaah. (Elle tombe)
Baston générale dans un grand nuage de fumée.
Le chœur antique des vierges effarouchées et anti mariage pour tous : Le Pen, Le Pen, Le Pen !
Un nouveau passant, avec un masque à gaz : Lequel ?
Fin de l'épisode, la suite à l'Université d'été du FN, devant le juge pour une n-ième fois et surtout, surtout, dans les médias.
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