samedi 27 août 2016

Les derniers feux de l'été

Dernier week-end de cet été. Éclairé et réchauffé par des rayons d'origines diverses. 

La canicule d'abord, comme en ce premier été de François en 2012. Bien heureux d'être ici en Normandie plutôt qu'à Paris car le temps y est un plus frais. Ici, pas d'alerte à la pollution pour cet été tardif qui sera de plus en plus la norme avec le changement climatique. Temps dangereux pour les vieux. Attention donc. Malheureusement, les vieux politiciens qui nous gouvernent ou qui veulent le faire sont protégés de la chaleur, eux, dans leurs berlines noires climatisées avec chauffeur et garde du corps. Ils ne risquent donc rien. Dommage. 

Les politiciens se sont étripés depuis quelques semaines sur le Burkini, le maillot de bain anti-coups de soleil et pro-canicule. Fausse tempête dans un verre d'eau de mer comme la France les aime tant en été. Le Conseil d'Etat a eu beau rappeler le droit en ne l'interdisant pas et en dénonçant les maires de droite qui l'interdisent, le Burkini devient un argument de campagne. Pauvre France où les politiciens lobotimisés et lepenisés se précipitent sur de tels faux symboles pour cliver et se faire mousser... Au moins, ça a un avantage, celui de faire le tri entre politiciens sensés et fous de Dieu (le même Dieu rappelons-le mais pas les mêmes fous). Retenons les noms de ceux qui sont intelligents et moraux et oublions les Sarkozy, Fillon et Valls. 

A Paris c'est un week-end sous surveillance : la procession annuelle de Ganesh et de Ganesha a lieu ce dimanche dans son triangle traditionnel en plein XVIIIème arrondissement, même si elle a dûe etre raccourcie "par sécurité" ; Rock en Seine accueille ce WE le rock anglais et français dans la moiteur de la nuit ; la baignade dans le bassin de la Villette sera très courue aussi ce dimanche, avec quantité de CRS pour la surveiller, en maillots de bain et tenue de plongée comme sur les plages - y aura-t-il des provocateurs en Burkini ? 

Et avec tout ça, les routes seront pleines de bouchons pollueurs, d'enfants pleureurs parce qu'il n'y a pas de wifi sur les autoroutes, de parents énervés et de CRS avides de remplir leur quota mensuel de PV. OH joie !

Oui, vraiment, les dernier feux de l'été. 
Back to normal. 

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