mardi 23 août 2016

Sarkozy, le Trump français : c'est à dire ?

Certains journalistes comparent Sarkozy à Trump. Regardons cela de près...

On n'a pas arrêté, sur ce blog comme ailleurs, de se moquer de Trump et de le craindre à la fois. Aux USA tout est possible comme dans toutes les démocraties où le populisme guette derrière la porte. La malhonnêteté intellectuelle, les mensonges droit dans les yeux, les affaires judiciaires, le bagout, les "vérités"assénées et les provocations sont des signes de reconnaissance chez les populistes de droite. Trump est un roi dans cette catégorie. Il a réussi à obtenir l'investiture de son parti malgré la résistance des barons conservateurs, grâce au soutien de supporters limite fanatiques. Il a gagné ses primaires (objectif 1) et maintenant cherche à gagner l'élection présidentielle (objectif 2).

Sarkozy suit à peu près le même parcours et ceux qui s'interrogent sur les trois campagnes à venir voient quelques rapprochements :
- pour la primaire, être le plus extrême possible en s'appuyant sur ses fans absolus et battre les mous et les apparatchiks comme s'il n'en était pas un, dénoncer la presse et tutti quanti...
- pour le premier tour de la présidentielle, essayer de rassembler. Tâche impossible, mais après tout il suffit juste d'être devant les autres candidats (sauf Marine qui sera au second tour vraisemblablement de toutes façons), donc un peu d'ouverture et de bagout devraient suffire, mâtinés de quelques scandales provoqués, histoire d'amener les concurrents sur son terrain.
- pour le second tour de la présidentielle, espérer un sursaut de tous les anti-front national. Pas à la hauteur des 80% de Chirac, mais 51% suffisent.
- sans compter les législatives à suivre, gagnées massivement par LR pour donner de l'aise au nouveau président, autour d'investitures déterminées par lui d'ailleurs.

Pas certain que Trump y parvienne aux USA. Encore moins sûr pour Sarkozy. Comme on est en France, il faut écrire (ou faire écrire) des livres. Sarkozy sort son livre-programme maintenant, certainement disséqué un peu partout dans la presse qui en a les bonnes feuilles. Pas ici ;)

On ne reviendra pas sur la rumeur lancée par Trump lui-même d'une liaison avec une certaine Carla Bruni (maintenant Sarkozy) car nous ne sommes pas ici sur un torchon comme Wikipédia ;) Non, non, non.

Trump en anglais veut dire plusieurs choses.  Rappelons la polémique sur le nom de son grand-père venu d'Allemagne au moment de son arrivée aux USA (Trump ou Trumpf) ? Rien à voir avec l'arrivée en France du père de Sarkozy. Les sens du mot trump sont multiples :
- un atout (maître) en cartes. Super, mais un atout c'est en général bon pour celui qui l'a et éventuellement pour ses partenaires, mais pas pour les autres, non ?
- surpasser, battre. Super comme signe de domination (via des atouts) mais pas terrible pour ceux qui se font battre.
- au Royaume-Uni, où on ne manque jamais d'humour, trump veut dire un pet ou péter. Pas très distinguer mais très précis dans le concept. On comprend mieux l'expression "ça sent l'oeuf pourri, ou la merde, ici"...

Aucun parallèle possible avec Sarkozy, donc... D'ailleurs Sarkozy ne veut rien dire en français, dommage, et en hongrois il marque simplement son origine familiale, dans un lieu marécageux, boueux et entre deux-eaux. On notera au passage l'abandon du tréma sur le ö, pas acceptable en français.

On attend avec fatalité la suite des campagnes électorales, qui descendent au plus bas niveau depuis l'assèchement de la mer rouge pour Moïse. Dommage qu'on n'ait pas de responsable politique en France comme le premier ministre japonais. Regardez cette photo prise à Rio pour la passation de pouvoir entre le Brésil et le Japon pour les JO de 2020 à Tokyo. Impressionnant, non ?

Oui, oui, c'est bien Mario, pas un Pokémon rare !

Vous imaginez Sarkozy déguisé en Astérix pour les JO de 2024 à Paris ?
Brrrrrrrrrrrrrrrrr...
Les moustaches chez les démagogues de droite, je n'aime pas !








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire