vendredi 21 octobre 2016

Nuit

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Une nuit en avion c'est toujours bizarre, surtout quand il y a du décalage horaire en vue. En rentrant de Montréal à Paris on se demande toujours quand on est. On part à 10h du soir pour arriver à 11h du matin ou alors on part à 4h du matin ou alors on arrive à 5h du matin. Quand tout se mélange il est difficile de s'y retrouver. Même notre horloge biologique est perturbée. Je ne suis pas resté assez longtemps pour me recaler, j'espère, mais cela n'empêche pas une fatigue accrue par l'impossibilité d'allonger ses jambes. Eh oui, votre blogueur favori ne voyage ni en première, ni en business, ni même en premium ;)

Tout cela se passe dans un brouillard flou où on dort rarement assez sauf à se gaver de mélatonine pour dormir ou inversement d'eau oxygénée en arrivant pour se réveiller comme les pilotes. Pas mon cas. Sur mon vol, comme sur tous ceux d'à côté, des affiches de pub pour Samsung et son Note7 interdit même éteint. 

Une nuit blanche, une nuit noire, une nuit grise. Tout cela à la fois. Je poste ce billet en plusieurs fois. Cette première partie dans l'aérogare - merci au Wifi gratuit standard de YUL. Le reste ? On verra. À suivre. 

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L'intérieur d'une cabine d'avion est un petit monde cylindrique. Il est plein de fauteuils et puis de gens et de lumières puis de nuit. Ce soir, une atmosphère bleue
où les langues latines dominent l'anglais ;)...et le wifi fonctionne encore dans l'avion pour le moment. Pas une vraie cage de Faraday alors. 


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L'avion va bouger et le wifi va décoller. Bientôt l'avion décollera et ma nuit agitée commencera. Une magie toujours renouvelée. Un vol porté par les vents (c'est toujours plus court dans ce sens-là). Il pleut à Montréal, pas encore de la neige, mais ça approche. Pleuvra-t-il à Paris ? Prochain numéro en direct à Roissy. D'autres numéros entre deux si j'ai le courage. Mais je n'en suis pas certain. Le sommeil me rattrape. Il est bientôt 4 heures et je vais me coucher comme aurait pu dire Dutronc (le pére). Bonne nuit à vous, bonne sieste ou bon sommeil éveillé. Car après tout on dort plus souvent qu'on ne le croit, même éveillé et songeur dans notre société d'attente. 

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Pistes d'aéroport de nuit sous la pluie. Nous, moi, coincé derrière un hublot mouillé. Perspectives de lumière. L'œil capte tout mais l'appareil photo doit faire des choix. De près ou de loin... Où suis-je ?





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Nuit. Lumières variées dans l'avion. Ambiances créées par la lumière. Bleu nuit pour la nuit. Puis aube pourprée pour le café. Alchimie des couleurs. 



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Aube dehors aussi évidemment au milieu de la nuit-matinée éclatée de sommeil. La terre se réveille. On distingue bien l'Irlande en-dessous, non ? 














Paris. 3G ou 4G. Endormi et réveillé à la fois. Heureux de quitter les bras pas très efficaces ni voluptueux de Morphée pour retrouver ceux de la femme que j'aime. Bientôt. 

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