lundi 10 avril 2017

Affiches

C'est le printemps dans le ciel et en même temps les affiches poussent sur les panneaux électoraux (au moins 80 000 emplacements en France à multiplier par 12 = 11 + 1 pour les instructions, sur le panneau 0, soit au moins un million d'affiches). Depuis la vogue de l'Open Data, un groupe a mis en ligne un site pour calculer le chemin optimum pour coller ses affiches sur ses panneaux quand on est un militant (et pas sur les panneaux des autres ou sur les édicules, ouverts ou fermés).

Bon, c'est à Montréal, mais un édicule reste un édicule où qu'il soit, non mais !

Dans l'ordre (tiré au sort par le Conseil constitutionnel), nous avons donc les affiches suivantes, ici succinctement commentées.

Très "droite" genre Sarkozy. Rien à dire, sauf le nom de son parti. Un côté clair, un côté sombre avec des ombres un peu sales. Un plat pays derrière. Waterloo morne plaine ?

L'ordre en 5 ans. Ola ! Une femme qui va faire le ménage ? Un cliché sexiste ? Du bleu et de l'or, comme à la grande époque des Rois de France devant un décor-mur. Brrrr . Un sourire entre carnassier et Mona Lisa, à vous de choisir.

Une photo dans la rue, mais sans vent (et pas en marche visiblement). Un air un peu apeuré, la gorge sèche. Une chance pour tous, c'est donc une logique d'équité, d'égalité des chances, mais pas plus.

Moi. Moi, partout, comme dans le journal du maire. Un bon copain pour nous faire vibrer. Un positif, mais un peu de travers, comme avec un pas de côté, et même un recul. Attention à ne pas tomber.

Ouf !!! Message subliminal en hommage à Arlette. Il y a une affiche plus simple, mais pourquoi s'en priver ? Le camp des travailleurs ? Pas un camp de travail, on espère. En tous cas, un regard franc sur un fond rouge évidemment.

Un très gros plan avec une visière de casquette mal placée. Nous contre eux, message simple. Profitez de la vie au lieu de vivre de vos profits. Un rouge à peine teinté de blanc comme Coca.

Euh ? Un slogan obscur, comme un appel du 18 juin à la résistance. Une forte ressemblance dans le slogan avec l'affiche juste au-dessus, un comble...

Simple. Regardons vers l'avenir et la ligne bleue de l'horizon. Le temps est venu, avec un point final. Point final. Le temps de quoi ? Le temps pour lui ou le temps pour nous.

Est-ce une mer déchaînée pour détacher les chaines qui enserrent le peuple. Jean Valjean ? Un Mélenchon pas rasé, très djeun. La force soit avec lui et le PEUPLE aussi !

Ça c'est certain. His-to-ri-que ! Pourtant, il avoue qu'il n'a aucune chance d'être élu. On dirait l'Elysée, derrière, non ? Un rêve pour lui, un cauchemar conspirationniste pour nous.

Affiche très détournée déjà. Volonté ? Vol éhonté ? Pas volupté en tous cas. Une affiche très XXème siècle, voire XIXème. Au lieu du moi, l'emploi d'un article indéfini. Ni coupable, ni innocent. Du flou et des rides. Beau costume, en tous cas.

Il y a plein de détournements sur l'Internet, naturellement, mais voici celui que je préfère, parce que c'est une enseigne réelle, près de Barbès.


 

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