samedi 29 avril 2017

Politique fiction : dans 115 jours...

Exercice de style horrifique, histoire de voir.
Message non subliminal à ceux qui ne voteront pas Macro dans 8 jours.
Aujourd’hui cela fait cent jours que Trump dirige l’Amérique. Un bilan très négatif selon la presse et positif selon ses conseillers. Un boulot qu’il n’aime pas car lui demandant de trop travailler. Un modèle. Il y a ceux qui en rient et ceux qui en pleurent. Une impopularité inédite aux USA, un chômage à la hausse, des avantages pour les riches et une image internationale écornée. Quel bilan !

Et la France si Marine est élue ?
Projetons-nous dans 115 jours, c’est-à-dire cent jours après avoir été élue.

Juste après avoir été élue, Marine décide de créer un nouveau parti, une alliance plutôt de plusieurs partis, le FN, Debout la France et le machin de de Villiers, dans le RBM, le Rassemblement Bleu Marine. En s’étant démarqué très habilement de l’extrême droite, du FN et de son nom de famille Le Pen, Marine a bien trompé son monde. En nommant Dupont-Aignan premier ministre dès son entrée en fonctions, lui qui l’a rejointe pour écluser ses pertes financières dans la campagne et pour avoir un poste proportionné à son (gros) ego, Marine et son rassemblement déposent des candidatures partout sous ce nom. Les premières mesures immédiates ferment les frontières et imposent la Marseillaise dans toutes les écoles le matin. Ces mesures sont bien sûr contestées et hérissent l’UE mais pendant ce temps elles sont effectives et plaisent à un électorat soulagé et son RBM gagne les élections : 40% des sièges, contre 30% pour Macron et le reste éparpillé entre anciennes droites et gauches.

Sa minorité est bientôt rejointe par des hommes et femmes de droite et de gauche, puisque tout est conçu autour de sa personne, bien différente de son parti d’origine. Guaino est nommé ministre de la liberté, on s’en souvient. Jean-Marie meurt d’apoplexie le 30 juin et a droit à des funérailles nationales (si, si) qui donne lieu à des violences extrêmes. Grâce à l’état d’urgence, Marine fait enfermer plein d’hommes politiques et de journalistes soupçonnés de terrorisme. Un nouveau journal est lancé (je suis debout et partout) et devient l’organe officiel du pouvoir. Pénélope Fillon devient ambulancière et ouvre le manoir de Sablé-sur-Sarthe à Les Républicains qui souffrent de troubles psychologiques, comme son mari devenu débile.

Nous sommes aujourd’hui fin août, au moment de l’anniversaire de la Libération de Paris. Les manifestations sont interdites et la Maire de Paris est inculpée de troubles à l’ordre public. Une milice parisienne est créée pour faire respecter l’ordre dans la capitale, la Mairie n’en étant pas capable.

Au plan international, l’Europe est furieuse mais n’a rien pu faire. Le référendum pour la sortie de l’Euro a été largement favorable au Oui début juillet et les négociations ont commencé. L’accord France + Royaume-Uni + Russie est entré en vigueur le 15 août. Angela Merkel est annoncée battue aux élections allemandes et la guerre en Ukraine a repris, débordant sur la Moldavie, la Roumanie et même la Turquie.

Les attentats ont cessé en France. Le journal du pouvoir s’en félicite. Le sport à l’école aussi puisque les gymnases sont réquisitionnés pour parquer les musulmans, les fichés S et les journalistes politiques.

Au plan économique, le franc n’a pas encore été rétabli, mais l’inflation est déjà là. La popularité de Marine est en baisse légère. Car à chaque mesure discriminatoire qu’elle prend, il y a un volet social à court terme pour les français de souche.

La popularité de Marine a baissé un peu, ce qui est normal. On annonce pour ce centième jour, à la Napoléon, un coup de Trafalgar.

Mais on frappe à la porte. Des coups violents. Des cris. La milice ? Je dois ouvrir. Au revoir chers lecteurs (s’il en reste d’autres que ceux du Ministère de la liberté). Bientôt ?


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