jeudi 14 juin 2012

Harcèlement

Ouf, la campagne pour les législatives se termine bientôt et on pourra passer aux choses sérieuses avec les quarts de finale (euh, excusez-moi, je confonds un peu tout ces temps-ci) un gouvernement fixé et un parlement assis. Les harcèlements nombreux et attendus de campagne vont donc se tasser, entre candidats non agréés et parachutés, soutiens officiels et par derrière, alliances contre nature et réelles.

Cette semaine, la presse s'est procurée la première version du projet de loi sur le harcèlement sexuel, qui devrait être le premier projet de loi examiné en juillet par la nouvelle Assemblée nationale comme promis. Ce projet peut encore changer. Il est ici (cliquez sur chaque page pour l'agrandir).

Il s'agit de combler un vide scandaleux dû à une décision logique d'annulation pure et simple prise par le Conseil constitutionnel après le dépôt d'une demande effectuée par un homme politique lui-même accusé de harcèlement sexuel. Un cas particulier va donc permettre d'améliorer l'ancienne loi. C'est bien, sauf que dans l'affaire on a vécu plusieurs mois sans aucune loi, au grand dam de dames qui devaient trouver d'autres pistes pour se défendre, et avec évidemment aucune possibilité d'agir de manière rétroactive. La justice a ses avantages et ses défauts, c'est pour cela qu'on l'aime et qu'on doit la défendre même quand elle n'est pas parfaite, ou que les lois sont annulées.

Un nouveau président, un nouveau gouvernement et un nouveau parlement, ça sert à imaginer, voter et mettre en oeuvre de nouvelles lois, plus justes.

On reparlera de tout ça au moment du vote attendu de cette loi, modifiée ou non.


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