Week-end pluvieux mais normal.
Dommage pour Roland-Garros qui a dû remettre à aujourd'hui la fin de la finale messieurs. Au moins au foot, on joue à peu près quel que soit le temps. Les footballeurs ne sont pas en sucre, ni leur ballon, ni leur terrain. Et on soutient la France ce soir contre les anglais.
Les politiques sont plus vieux ce matin. Après quelques émotions hier, on compte les blessures.
Exit Mélenchon qui s'est brûlé à son propre jeu. Absent de l'assemblée, que va-t-il faire ? Va-t-il protester en permanence dans la rue comme le tribun qu'il est ? Va-t-on le revoir lors des inévitables manifs de la rentré ou du début 2013, franchissant allègrement la distance entre politique et syndicalisme ?
Exit Rama Yade que Colombes ne regrettera pas, et qu'elle ne regrettera pas non plus, puisqu'elle n'y habite pas.
Exit peut-être Bayrou, l'autre François, qui est mal barré dans une triangulaire symbole de la place du Modem dans la vie politique française, broyé entre les deux grands partis, au-delà des choix personnels de son patron.
Exit peut-être Ségolène qui espérait le perchoir mais qui a du mal à déployer ses ailes à cause d'un dissident. Un duel à gauche dont on va beaucoup reparler certainement.
Exit le financement pour certains petits partis, comme le Parti Pirate qui a fait de bons résultats mais pas suffisants. A suivre une prochaine fois ? Le front de gauche a eu un peu plus de voix que les écolos, de justesse. Messieurs les trésoriers des partis, à vos bouliers !
La famille Le Pen a marqué bien des points. 60 circonscriptions où le FN sera présent au 2ème tour ??? Nous assisterons médusés aux contorsions des candidats UMP pour danser le tango avec eux ou pour se contenter d'un jerk solitaire. Nadine Morano, elle, a choisi le tango langoureux. L'UMP refuse le front républicain anti-FN proposé par le PS, no comment !
Une petite galerie ? Allez zou, c'est par ici pour une revue de presse en ce lundi 11 juin. A compléter la semaine prochaine par ce que j'espère être une majorité de gauche solide.
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