Tour de France des bras droits (et forts)

Les universités d'été battent leur plein, ça sent bon la rentrée.

Petit tour de France des étapes à suivre. Attention au dopage, au pot belge et au Pastis, on sait où ça commence, on voit où ça mène. Armstrong en sait quelque chose. Fin (provisoire) d'un feuilleton.

Poitiers, c'était les Verts, avec Ségolène. Ca se finit aujourd'hui, par une fête évidemment, histoire de ne pas trop se fâcher. Mélenchon voulait venir mais il n'a pas trouvé de costume de lapin. Les écologistes peinent à trouver leur place. Pas de changement attendu ici. Un nouveau chef prend les rênes, Eva veut créer un club de soutiens et son ami Dany le rouge/vert veut la renvoyer à ses études. Beaucoup de bras droits et de candidats ministres, au cas où, se sont aussi déclarés.

La Rochelle, c'est le PS, sans Ségolène. Le bal des petits pas en avant et en arrière par rapport à la dissidence rochellaise a commencé de manière pas très glorieuse. Les travaux se déroulent vraiment ce week-end. Là aussi, beaucoup de ténors et de leaders cherchant à se placer. Conseil aux apprentis conseillers de cabinets : allez vous montrer à la Rochelle et n'oubliez pas vos CV.

Nice, c'est l'UMP ou plutôt les amis de Sarkozy, sans Ségolène ni Sarkozy. Pas une université d'été, juste un rassemblement amical où tous les prétendants au trône déchu font quand même la queue. Fillon reste favori mais attention à ne pas trop s'éloigner de la ligne dure du parti fixée par Sarkozy, sinon gros risque de tempête dans les urnes réservées, rappelons-le et contrairement au PS, aux militants à jour de leur cotisation.

Rien d'autre pour le moment, sauf un gouvernement qui essaye de mettre de l'ordre dans le wagon de réformes annoncées mercredi, et un président qui est allé dîner à Berlin avec la femme la plus puissante du monde, pour parler de la mauvaise graisse Grèce et de la fermeté nécessaire des membres européens avant la tournée grecque pour demander des délais. Angela et François commencent à mieux se connaître.