10, 20, 30 milliards d'économies ?
Moins de dépenses, plus de recettes et en proditer pour mieux répartir les dépenses et les recettes. C'est facile de gouverner sur le papier. Comme en foot, où la France compte au moins 10 millions de sélectionneurs des villes qui se croient meilleurs que le seul et vrai sélectionneur des champs, en économie, tout le monde a des idées. Du moment que ces idées ne touchent pas son petit jardin personnel. Les anglophones disent NIMBY (Not In My Back Yard) qu'on peut traduire par "Oui, mais pas chez moi".
Donc tout le monde y va de son couplet et ira de plus en plus dans les semaines à venir, car le budget 2013 va être la grosse occupation de cette fin d'été et de ce début d'automne. C'est habituel, pas de surprise. Mais cette fois-ci, l'ampleur des restrictions est une surprise pour ceux qui n'ont pas anticipé.
Quelques responsables de structures croient encore être dans un monde pépère en attendant la retraite et continuent donc à gérer en bon père de famille leur organisation, privée, publique ou un peu des deux. Faute d'anticiper, ces structures risquent de se retrouver le bec dans l'eau. Et ce ne sont pas les partenariats public-privé qui sauveront tous les projets, car il n'y a pas toujours une rentabilité financière attendue à un projet d'intérêt public.
Les audits en cours, les enquêtes sur les investissements lancés de manière hasardeuse ou non financée, vont commencer à produire des listes de "restrictions", mot pudique pour suppressions.
Pour la Culture, ainsi, la Ministre a annoncé la suppression de budgets de l'Etat, en vrac, pour : la Maison de l'histoire de France, le Centre des réserves de Cergy-Pontoise, une salle supplémentaire pour la Comédie-Française à la Bastille, un développement du musée de la photo à Paris, Lascaux 4...
A suivre dans d'autres secteurs évidemment.
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