jeudi 18 octobre 2012

Touche pas à mon De Gaulle

Bizarre, bizarre, et pourtant...

L'UMP, le Front national, tous les vieux gaullistes vitupèrent contre les déclarations de François sur le 17 octobre 1961, le massacre des algériens, pour lequel Papon avait eu carte blanche de De Gaulle, au nom de la République française. Pas pour un massacre évidemment, mais il y en a quand même eu un.

Qu'à dit François ? Peu de mots : le poids des mots...


Communiqué - 17 octobre 1961
Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l'indépendance ont été tués lors d'une sanglante répression.
La République reconnaît avec lucidité ces faits.
Cinquante et un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes.

et aussi le choc des photos...


Il faut reconnaître ses erreurs, soit personnelles, soit dans sa fonction. Ca ne plaît pas toujours. En fait ça plait rarement.

J'aime bien le mot lucidité. Il apporte une luminosité dont certains politiques auraient bien besoin, au lieu d'errer dans les couloirs sombres de leurs propres démons, à la faible lumière de leurs torches qui carburent à leur égo, avec une efficacité thermodynamique bien faible.

Mais qui suis-je pour oser parler de tels sujets ?

C'est le jour de la nomination de Harlem Désir à la tête du PS. Que disait-il déjà, dans une autre vie ?
Touche pas à mon pote ? Oui c'est ça... Il est bien silencieux en ce moment.

Pendant ce temps, la vie continue. François est à Bruxelles pour annexer la belgique francophone peser sur les décisions européennes et son Premier ministre est en Asie du Sud-est pour visiter les paradis fiscaux futurs partenaires de la France.

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