vendredi 23 novembre 2012

Vendredi gris

Ici à Montréal, il pleut après une belle journée. Le gris domine, en attendant les premières vraies chutes de neige la semaine prochaine. Le blanc dominera alors. Aujourd'hui c'est aussi le vendredi noir, pour le magasinage, le shopping. La fin de semaine la plus active de l'année pour les achats. Une tradition des USA pour marquer le long week-end-end de Thanksgiving. Beaucoup de nuances de gris donc, climato-commerciales.

À Bruxelles, le temps était gris aussi pour l'Europe, avec un Sommet de chefs d'Etats sans consensus sur le budget à partir de 2014. Ce n'est pas encore le Sommet de la dernière chance et il y en aura d'autres. On notera la position extrémiste comme d'habitude des anglais qui réclament plus de coupes et refusent de revoir à la hausse leur participation aujourd'hui ridiculement basse, ainsi que la bonne défense de François sur l'agriculture. Angela reste en attente, car elle sait que ce n'était qu'un Sommet pour (presque) rien et elle en profite donc pour soutenir les anglais tout en soutenant la France, en soutenant en priorité l'Allemagne. C'est clair ? Un gris climato-politique donc.

À Paris, les clowns de l'UMP s'agitent toujours, avec Juppé en maître de cérémonie, affirmant peu à peu son autorité et refermant petit à petit la parenthèse Sarkozy. À venir, certainement quelques gros coups tordus de plus, dont certains certainement contre Juppé. Je propose que le résultat final de cette l'action soit décidé en tirant au sort le nom d'un électeur et en lui demandant son vote, et pour faciliter les opérations, je propose que le nom de l'électeur tiré au sort soit Nicolas Sarkozy, comme au bon vieux temps. Un gris louche donc.

Et je ne parlerai pas ici des verts, toujours aussi flous. Étaient-ils verts ? Étaient-ils gris ? Étaient-ils verts de gris ?

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