samedi 30 novembre 2013

Un café contre le mal de tête ?

Prises de têtes un peu partout en ce moment. Une petite revue avant de siroter un café ?

En Ukraine, les europhiles se sont fait taper dessus par les forces de l'ordre pour avoir voulu protester contre la décision de leur gouvernement de choisir la Russie plutôt que l'Europe : "on nous a enlevé notre rêve d'Europe"... C'est rassurant de voir que, quelque part, l'Europe est un rêve et pas un cauchemar bureaucratique, source de tous les maux, quand on ne peut plus accuser son gouvernement.
Photo accueillante, vue sur Le Monde...


En France, manifs un peu partout, c'est samedi... Emeutes devant les vitrines des grands magasins à Paris, avec force bambins essayant de se faufiler entre des touristes pressés, dans tous les sens du terme. Emeutes sympatiques, en tous cas plus que celles pour le Black Friday aux USA, où l'on déplore à chaque fois des blessés sinon des morts, pour des rabais importants. En France on a les Soldes et des émeutes aussi. A noter qu'il y a même aux USA des manifs d'employés devant leurs magasins pour réclamer des augmentations de salaire. Il n'y a pas que chez nous. D'ailleurs, savez-vous pourquoi on dit Black Friday pour ce jour de réductions massives dans les magasins aux USA (Vendredi noir) ? Réponse en bas de ce billet, Haha !


Bon, il y a des manifs plus sérieuses, des bonnets rouges (pas noirs) aux transporteurs qui savent facilement bloquer les routes : qui, ici, a déjà réussi à déplacer un poids lourd chargé et en travers d'une route ? Le temps de le faire, 20 autres auront eu le temps de s'installer tranquillement... Et les gens pourront faire de belles photos, comme ici sur France TV (vieille photo).


Il y a en plus des coups de gueule bien ridicules. Je note celui des professeurs de classes prépas, qui se plaignent de la diminution de leurs primes, alors que l'argent ainsi récolté permettra au Ministère de l'éducation de privilégier les zones d'éducation prioritaire. Comme la taille du gâteau n'augmente pas, sous la pression d'économies à faire partout, il faut bien trouver des priorités quelque part. Il y a une certaine logique (de gauche en tous cas) à prendre des moyens chez les plus privilégiées des classes pour les redistribuer aux plus pauvres. Les privilégiés ne sont évidemment pas convaincus de la logique et ont plein d'arguments. J'aime celui-ci par exemple« C’est un message de mépris qu’on nous envoie, celui qui consiste à dire qu’on est des privilégiés. Notre salaire, on ne le vole pas ! ». C'est évidemment le même argument utilisé par tous ceux qui sont en haut de leur échelle particulière : Les profs de Prépas sont syndiqués auprès d'un des syndicats les plus réactionnaire de France et sont tous au sommet de l'échelle. Les élèves de classes prépas coûtent d'ailleurs deux fois plus à l'Etat que les étudiants de licence à la fac. Evidemment, ils vont agiter le grand lobby de tous les élèves formés dans les grands écoles, et de tous leurs anciens. Il y a même un nouveau Collectif Racine, soutenu par le FN... C'est l'un des fondements du système élitiste français auquel Peillon touche ici. A suivre, avec une menace de grève dès Lundi ;)

C'est son index, je précise !

Alors, pour vous reposer, comme promis, une petite tasse de café ?


Vous l'avez reconnu, certainement. Il s'agit de cristaux de caféine, présents un peu partout, dans le café, le thé ou les sodas divers... On comprend mieux pourquoi le café nous réveille et nous décrasse le cerveau, non ? (Autres photos magiques de nos instants quotidiens revus, ici, à aller voir d'urgence !!!)


Et enfin :


Réponse au "Black Friday". Aux USA les comptes d'une entreprise sont soit dans le rouge (comme chez nous, c'est à dire négatifs) soit dans le noir, comme quand on remplit un tableur de chiffres positifs ou négatifs. Et ce jour de folie marque le début de la période où tout simplement les comptes de beaucoup de magasins redeviennent positifs après des mois de "rouge". Remarquons que certaines chaînes commencent maintenant leurs réductions le jeudi. Un jeudi noir, par contre, c'est autre chose, depuis ce jeudi de 1929 ! En France on est dans le rouge quand ça va mal, mais quand ça va bien, on est dans quoi ? Dans le vert, plutôt, je dirais.

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