vendredi 4 mars 2016

Salivons, autour de châteaux de cartes politiques

Et boum, c'est reparti ! La saison 4 de House of Cards commence aujourd'hui (sur Netflix, retour à l'expéditeur puisque seuls les droits des trois premières saisons avaient été cédés à Canal+ pour la France). De longues heures à prévoir devant vos écrans, puisque comme d'habitude chez eux, l'intégralité de la saison est disponible d'un coup.


Pas de spoiler dans ce billet, rassurez-vous. Je ne vous parlerai pas de ça ou même de ça. Les fans de la série (dont je suis) salivent et savent de quoi ça parle et où on en set. Les autres auraient intérêt à regarder les trois premières saisons, s'ils aiment les séries politiques à la Borgen ou au Baron noir français. Car House of Cards est LA référence. En plus, cette année, avec la vraie vie qui se même de la fiction, il sera intéressant de voir comment nos perceptions de la réalité changent avec la fiction. La campagne pour l'élections présidentielle US et ses primaires est en effet en pleine télé-réalité fictionnesque. Hier, par exemple, Donald Drumpf/Trump se moquait de la taille du pénis de son adversaire principal... Ils volent bas, les hommes politiques américains, non ?

Volent-ils plus bas que les hommes politiques français ? Vaste question. Ici on ne parle pas de la taille du zizi de ses concurrents, en tous cas pas en public. Mais les arguments invoqués ne sont pas toujours à la hauteur de la ceinture, et le Baron noir semble une bonne image de notre mauvaise  classe politique. Mais tout peut changer, comme disaient les Guignols de Sarkozy... en pire ;) Par exemple, cette année le FN n'organisera pas de défilé le 1er mai, juste une célébration, un banquet et des discours, conclus évidemment par Marine. Mais son père interviendra dans la rue, comme il aime à le faire... Quelle famille !

Certains en ont ras-le-bol de cette politique de cave et décident de la quitter. On suivra à ce titre les aventures de Pouria Amirshahi qui annonce quitter le PS et renoncer à tout mandat à partir de 2017 (il est l'un des députés des français de l'étranger), alors même qu'il vient de lancer un mouvement (qui n'est pas un parti...) Il était l'un des frondeurs et plutôt honnête dans la plupart de ses tribunes, pas du genre Franck Underwood.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire