mercredi 14 septembre 2016

A part le glaçon, que font les autres prétendants à la présidentielle ?

Non, non, je ne parlerai pas ici de Sarkozy du glaçon. Mais des autres. Pas comme Le Monde qui a ouvert une page spéciale censée nous tenir en haleine jusqu'à mai 2017, mais un petit point de temps en temps ça ne mange pas de pain.

A l'extrême droite, Marine tout court essaye de faire oublier son nom de famille, Le Pen je crois, mais se fait soutenir financièrement par son père et sa fortune accumulée. On imagine les affiches avec sa photo en gros, son prénom en gros et pas de logo FN ni même le nom FN dessus. Le nom de famille y sera aussi (c'est légal) mais en tout petit. En corps 9 ?

A droite Juppé reste l'homme positif prônant le bonheur. A Strasbourg il a répété sur un ton visiblement très docte et monocorde son discours de campagne. Tout le monde ne peut pas être doué pour faire des effets de manche et des envolées démagos, mais il faudrait quand même qu'il fasse des efforts. A quoi sert un tribune sans tribun ? Ceux qui ont déjà assisté à des diaporamas Powerpoint lénifiants en tapant sur leur téléphone pour attraper des Pokémon sauront de quoi je parle.

A droite, il y a les autres candidats à la primaire, mais ils sont bien inaudibles dans les médias pour le moment.

A droite, la Manif pour tous a pondu son cahier de revendications, histoire de voir qui les soutiendra ou pas. Histoire aussi pour les 8 ou 9 candidats à la primaire de voir comment se positionner loin des autres. Tous les mouvements socio-économico-politiques feront de même. Bien peu auront des réponses publiques...

On notera aussi la prochaine déclaration de candidature du royaliste de l'étape. Aucun rapport avec Ségolène, mais avec cette tendance encore présente et presque toujours représentée aux grandes élections.

A gauche (en tous cas à droite de la gauche, au centre gauche ou pour la deuxième gauche chère à feu Rocard, à moins que cela ne soit au centre gauche de la droite), il y a Macron. On découvre ce matin son mentor dans 20minutes. Un interview à lire pour mieux comprendre ce qu'il y a derrière cet OVNI de la politique. Ils se donnent visiblement une cinquantaine de jours au maximum pour convaincre et voir si Macron peut aller plus loin dans sa démarche de candidature... En attendant, il s'est installé au 14° étage de la Tour Montparnasse, le seul endroit de Paris d'où on ne voit pas cette moche tour, rappelons-le.

A gauche, il y a l'unité de façade des "leaders" du PS qui appellent à l'unité des autres (et d'eux-mêmes) en ordre dispersé, derrière un Manuel Valls qui joue son avenir. La menace d'une disparition de la gauche est brandie encore une fois, alors que beaucoup se résignent à cinq ou dix ans de droite plus ou moins extrême, plus soucieux de leur réélection comme député que de l'avenir du pays. Du global au local ? Voilà le maître mot de cette campagne à gauche, pour le moment.

A gauche il y a évidemment François depuis sa déclaration implicite de candidature. Ses soutiens s'organisent au cas où, disent-ils. Combat piteux mais obligatoire. On comparera avec Bayrou et sa stratégie 2017 assez... floue, dirons-nous. Même Juppé est contre, c'est dire. On a vraiment l'impression de discussions entre vieux crabes dans un panier au soleil. Super mobilisateur pour relancer la France et mobiliser la jeunesse, non ?


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