jeudi 14 septembre 2017

Paris2024

C'est fait. Enfin. Même si les esprits cyniques (habituels en France) ont fait semblant de ne pas être surpris lors de l'annonce du choix hier soir à Lima. Il y a toujours une énorme différence entre la certitude d'un acte avant et le Oui qui est annoncé publiquement. Même si la probabilité d'un échec est nulle ou quasi-nulle.

Oserais-je faire un parallèle avec un mariage ? Je ne parle pas de celui d'Anne Hidalgo avec Emmanuel Macron, évidemment. Mais d'un mariage normal, donc unique et exceptionnel, comme le mien ;) A part les films où l'un des deux promis se tire juste devant le maire, ou lorsque quelqu'un se lève au dernier moment et soulève une objection majeure, il est extrêmement rare dans la vraie vie qu'un Non surgisse au dernier moment. Et pourtant. Mettons-nous un instant dans la peau d'un des deux futurs époux ou de leurs proches. L'émotion au moment de ce/ces Oui est quasiment impossible à décrire de l'extérieur. Elle est toujours intense. Comme une porte qui s'ouvre vers un nouveau monde. Ceux qui s'en moquent, dans ce cas précis, on pourrait dire qu'ils n'ont pas de coeur, non ?

Evidemment, c'est un parallèle dangereux, mais il s'agit - pour les JO - d'une situation proche. Il y a un avant et un après. Et l'après est essentiellement différent de l'avant.

Joie, donc, pour cette annonce officielle, sans retenue. Maintenant, au boulot pour que la préparation de ces JO soit la meilleure possible en attendant le 2 août 2024 et leur cérémonie d'ouverture. J'écoutais ce matin à la radio l'opposante principale à ces JO (France Insoumise naturellement) argumenter contre. C'était ridicule. On aurait cru entendre Mélenchon qui n'a toujours pas accepté sa défaite, en accusant maintenant Hamon de ne pas s'être désisté pour lui, comme si le PS n'existait pas et comme si le passé pouvait être défait. Le déni de la réalité est stérile. Le combat pour l'améliorer est plus intéressant, non ? Et ce combat-ci est réellement intéressant, y compris pour ses aspects positifs d'entraînement et d'enthousiasme pour les jeunes.

J'imagine l'excitation d'une classe d'âge : celles et ceux qui auront dans 7 ans atteint la plénitude de leur forme sportive et qui espèrent être au niveau pour cet événement. Ça couvre une population assez large, finalement, compte tenu de la durée de vie d'un sportif, même à son apogée, son plus haut niveau. C'est différent selon les disciplines sportives et il y a quelques sportifs qui durent plus longtemps que d'autres, mais l'esprit est là, surtout si on compte l'effet de levier sur les jeunes. La France n'est pas un pays où le sport est particulièrement mis en valeur dans la formation des jeunes. Il n'y a qu'à regarder la proportion du temps scolaire ou périscolaire consacré au sport...

Il y a peu d'occasions de se réjouir. Enjaillons-nous donc !

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