mercredi 10 octobre 2018

Tempête à Erevan pour la Francophonie et cyclone en Amérique

C'est la semaine du Sommet de la Francophonie, comme tous les deux ans à pareille époque. Cela se passe à Erevan, sans Aznavour mais avec ses pensées et ses chansons dans toutes les têtes présentes en Arménie.

L'objet de ce Sommet est multiple :

- la nomination d'une Secrétaire générale pour cette institution intergouvernementale. L'actuelle (haïto-canadienne) a cru jusqu'au bout qu'elle se ferait réélire, malgré les casseroles qui lui sont attachées et le peu d'efficacité de son organisation ; la prochaine (très vraisemblablement), Louise la rwandaise, ayant le soutien de l'Union africaine, de la France, de la plupart des pays et depuis hier soir du Canada et du Québec, malgré la nationalité de l'actuelle patronne du machin francophone. Le Rwanda n'est pas le pays le plus francophone d'Afrique, ni le plus respectueux des libertés, mais Kagamé le dirige et préside l'Union africaine en même temps. Le seul élément de suspense est de savoir si Michaëlle Jean se retirera avant le huis clos final. Tout dépendra comme d'hab du poste qu'on lui proposera et des conditions pratiques de ce poste (salaire, avantages, appartement, piano, voiture, lieu et titre), que des choses essentielles à la paix dans le monde, d'évidence.

- l'adhésion de nouveau pays. Parmi les candidats on notera la Gambie, l'Irlande, Malte et la Louisiane... On ne parle plus de l'Arabie Saoudite pour le moment, on ne sait déjà pas comment gérer le Qatar qui ne paye pas ses cotisations. Vous avez dit la Louisiane ? C'est Trump qui va être content. Le cyclone Michaël (au masculin, à ne pas confondre avec Michelle Jean) approche des côtes de la Floride mais devrait épargner la Louisiane (Comme Louise ?) et les cajuns, tant mieux. L'Irlande ??? Keep calm !!!

- des rencontres bilatérales en tous genres entre chefs d'État, car il y a des échéances importantes à venir, à l'ONU notamment, et une défense collective du multilatéralisme contre les diverses montées de nationalisme et d'unilatéralisme un peu partout.

Macron y arrive ce mercredi soir. Le remaniement gros ou petit est donc suspendu jusqu'à son retour. Grosse fréquentation de pharmacies pour acheter des calmants à destination des ministres, futurs-ex, futurs et candidats. Macron tient un Conseil des ministres comme si de rien n'était avec un ordre du jour banal (juste le financement de la Sécu pour 2019 et autres broutilles). Il a aussi rencontré hier le monde agricole pour leur dire "allez-y, maintenant que la loi est votée". On notera le rythme frénétique des rédactions, comme ici sur le site du Monde, pourtant un modèle du genre d'habitude (je parle de la dernière ligne) : un lapsus ? Une envie de dire merde ? un acte manqué ?...




Sur ces bonnes paroles, je vous laisse. On reparlera de Francophonie après le Sommet ;)

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