Depuis Ray Ventura ou depuis "Paris au mois d'août" de René Fallet, puis Aznavour, la mythologie parisienne sur cette période est très vivace. Il faut dire que les conditions s'y prêtent :
- Peu de voitures, malgré des travaux classiques un peu partout . Les bus sont tranquilles et pleins de soleil et de gens calmes
- Paris-Plage est encore très actif, malgré une taille réduite et en attendant des voies sur berge aménagées en permanence
- Le temps est magnifique et donc les jupes et autres shorts sont également très présents, avec une longueur très mini cette année, vive la gauche (je sais, je sais, ça n'a aucun rapport, mais sait-on jamais ?)
- Finalement, beaucoup de magasins sont ouverts, peut-être plus que d'habitude, et pas seulement ceux pour touristes ou à Pigalle.
Même le trafic Twitter diminue enfin un peu.
C'est donc l'heure de la sieste française où personne ne souhaite être dérangé. Il y a juste quelques mouches étrangères qui bourdonnent et nous embêtent (un petit peu) :
- La Syrie, suspendue par les pays musulmans mais toujours sans consensus international
- La Tunisie, où les droits des femmes sont attaqués frontalement par des modérés pas si modérés que cela
- L'Equateur (si, si !) qui risque une guerre diplomatique avec les Anglais pour héberger Julien Assange dans son ambassade à Londres. Les Malouines le Retour ?
- La publication du classement de Shanghai pour les universités, comme tous les ans le 15 août, qui intéressera quelques présidents par-ci par-là...
Rien de bien important donc. La France a bien fait de mal jouer au foot hier contre l'Uruguay. Par ces chaleurs, s'il avait fallu s'enthousiasmer, cela aurait pu être dangereux. Un bon petit premier match nul, ça fait du bien. Normal. On regrettera juste l'élégance des matchs de foot féminin comparée à ce festival de chutes, de plongeons, de tacles approximatifs et de fausses dénégations (c'est pas moi !). Comme si les hommes adoraient être vautrés dans l'herbe ! On voit bien que ce n'est pas eux qui nettoient leurs maillots !
Profitez-bien !
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