Ca fera plaisir aux salariés de la sidérurgie française, à Florange et ailleurs. Comment reconvertir des emplois, comment générer plein de recettes, comment relancer une économie locale qui ne peut plus continuer comme aux siècles derniers ?
L'inénarrable Jean-Claude Juncker, nouveau patron de la commission européenne qui va sauver l'Europe - et le monde - vient de donner un interview à propos entre autres de l'affaire "Luxleaks" au journal Le Monde. Il ne cherche plus à dire que ce n'était pas lui, ou que tout le monde faisait pareil ou que c'était légal ou que... n'importe quoi pour éviter le sujet. Non, non ! Il avoue que c'était une politique voulue en disant : "Le Luxembourg n’avait pas le choix, il fallait diversifier notre économie."
Un grand petit pays sidérurgique, comme ses voisins du bassin lorrain, tel était le Luxembourg à l'époque où tout allait bien dans cette industrie. (Ah bon ?) Il a donc fallu se reconvertir en paradis fiscal pour attirer des capitaux et des cols blancs. Il est bien connu qu'un ouvrier qualifié en haut-fourneau devient facilement banquier international ou juriste d'affaires en quelques semaines de formation. Rue89 s'en moque un peu - voire beaucoup.
On lira ici (pdf) une vision très particulière de la sidérurgie au Luxembourg, du genre "tout va bien". C'est signé d'un certain Michel Wurth, Président du Conseil d'Administration d'ArcelorMittal Luxembourg, puisque le siège d'ArcelorMittal est... au Luxembourg (Ben tiens !) D'ailleurs le pdf est hébergé sur le site de RTL et vous savez ce que veut dire le L.
C'est évidemment du grand n'importe quoi. Ca fait du bien de prendre un peu de recul de temps en temps par rapport au cynisme des politiques, non ?
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