On visitait ici il y a peu l’Opéra du château de Versailles, un des rares en bois à être préservé depuis plusieurs siècles. Il y a une atmosphère particulière à chaque salle d’opéra évidemment. Mais celle de Garnier reste particulière. Pour le ballet en tous cas.
Le nouveau directeur de la danse a un nom prédestiné - et il en a marre qu’on lui fasse remarquer - c’est Benjamin Millepied. La grande tradition de la danse à la française et la capacité d’innovation d’un danseur formé à l’américaine (et à la française) promettent des ballets étincelants. Pourquoi s’en priver ? Et le défilé du corps de ballet est un rituel incontournable. Réussira-t-il à ramener à Garnier des spectateurs un peu plus jeunes ? C’est un pari pour l’Opéra de Paris. On attend.
Et en attendant, on admire. Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes, non ? (et désolé s’il y a de la pub moderne avant cette pub de 1992, mais c’est la vie au royaume des pubs)
Et pour vous calmer, si vous êtes encore énervés après tant de beauté, lisez cette dépêche : En Inde, le premier ministre a annoncé dimanche son nouveau gouvernement et pour la première fois il a nommé un ministre du yoga...
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