jeudi 1 juin 2017

Covfefe Smurf Schtroumpf et Trump(f)

Cette affaire du tweet envoyé à minuit par l'ineffffffffable Trump nous a bien fait rigoler. Détails partout, ici par exemple ou  ou même en cet endroit. Que celui qui n'a jamais fait de faute de frappe nous envoie le premier commentaire de troll (en pierre) surtout quand on a un correcteur orthographique assez original qui remplace un mot rare (comme coverage) par un mot fréquent (comme covfefe).

Mais au-delà de la rigolade elle montre la vacuité croissante du commentaire politique et médiatique. Tout le monde se moque du fond (Trump dit une connerie et une méchanceté contre la presse indépendante de lui) pour se gausser de la forme. Une vraie tendance qui empêche beaucoup de débats et qui en décourage certains, obligés par exemple de fuir les réseaux sociaux lorsqu'ils se découvrent "memes".

Les schtroumpfs (smurfs en anglais) nous ont habitué depuis tout petit à comprendre même les mots inexistants. Nos cerveaux sont capables de les schtroumpfer par d'autres, sans aucun schtroumpf. D'ailleurs on utilise cette BD pour apprendre le français belge, ou grâce au dictionnaire illustré franco-schtroumpf de J-L. Chiflet, l'artiste de la langue dans tous ses schtroumpfs. Il est d'ailleurs prouvé que le cerveau sait lire des textes en partie pollués par des erreurs, comme des inversions le lettres, jusqu'à un certain point.

Do you covfefe english ?

Cette Trumperie est donc appelée à un bel avenir. A quand la prochaine BD des Covfefe, ces petits êtres bleus républicains, dont le grand Covfefe porte une mèche blonde et où la covfefette s'appelle Melania ? Ah... si je savais dessiner...

Trumpf ? Cela me rappelle ce billet schtroumpfien ici.

PS tard : Trump a choisi le mépris du monde au profit des américains et de leurs lobbies. En retirant les USA de l'accord de Paris il fédère les autres nations contre lui en plein Sommet Chine-Europe. Macron lui a répondu. En français ET en anglais. Une première à l'Elysée qui lui ouvre les médias US. Make our planet great again, car on n'a ni plan B ni planète B.

Vous avez rigolé tout l'été avec Trump ?
Et bien souffrez, maintenant. 

Mes amitiés au peuple américain. 

 

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