jeudi 3 décembre 2020

Monsieur et Madame Pomme... changent de vie - Épisode 303

Premier épisode là et épisode d'hier ici

Épisode 303 ???

Mais que se passe-t-il avec Monsieur Pomme ? Il a l'air bien absent en ce moment, vous ne trouvez pas ? Un billet quotidien pendant le confinement avait-il promis. Ok, le confinement se desserre et se termine le 15 décembre, mais quand même, il n'est pas terminé, non mais ! Déjà la dernière fois il avait laissé passer plusieurs jours, et là aussi...

Alors, vous nous connaissez, nous avons enquêté... Que se passe-t-il ? Petite révision :

- Maradona est mort et même si Monsieur Pomme aime le foot il n'était pas adepte de l'église maradonienne (et non marathonienne comme le lui suggère son correcteur orthographique). Il croyait ne pas avoir été aussi marqué. Peut-être que la quasi-qualification du PSG en C1 a réveillé ses instincts. Il a passé sa nuit à assembler une page de Unes de la presse mondiale sur la mort de la main de Dieu. Un bon record, parmi les plus hauts, vu l'immense popularité de Maradona. C'est un peu à froid, car une actualité chasse l'autre, mais les bons plats se mangent réchauffés. La page est ici ! (249 Unes, dont toutes les argentines évidemment).

- Giscard aussi est mort, mais là pas envie d'en parler, c'est un autre siècle, que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître... Un homme dans sa bulle, intelligent tout seul mais un peu éloigné du vrai monde. La solitude de la vieille élite française et aristocratique comme dans les romans. Ou l'Histoire, pas forcément la grande. Un écrivain frustré mais qui a permis à ceux qui avaient entre 18 et 21 ans lors de son élection de gagner un peu de temps pour avoir leur majorité plus vite. Un homme pressé et compressé entre RPR et RPR... Il est mort le 2 décembre, de la COVID, le bon choix (Madame, bon choix Monsieur). Le jour impérial par excellence avec plusieurs Bonaparte aux manettes et plein de particules à distribuer. Une parenthèse éclairée par des personnalités brillantes autour de lui. Pas de pages de Unes pour lui, désolé.

- La journée internationale du handicap aujourd'hui ? Monsieur et Madame Pomme sont très intéressés naturellement. Un sujet dont on doit parler à peu près un jour par an, gâché cette année par les hommages hypocrites à VGE. Un sujet pourtant qui devrait devenir un non sujet s'il était intégré plus dans la société. Un peu comme le 8 mars pour les droits des femmes. Mais on n'en est pas encore là !

- Monsieur Pomme et Madame Pomme sont en train de fomenter quelque chose, c'est certain. Le groupe de combattantes a absorbé Monsieur Pomme (et tant pis pour les défenseurs de l'antique langue française où le masculin dominait le féminins, par exemple dans un groupe de mille femmes et d'un seul homme qui se masculinisait automatiquement..., un peu comme une réunion internationale avec cent francophones et un américain et où tout le monde se met à parler anglais). Nous ne savons toujours pas quoi, mais un nouvel indice est venu enrichir notre enquête :


Dans le reste de l'actualité, que du banal : Trump et ses tweets, Trump et 2024 (pas dans l'équipe olympique américaine à Paris mais candidat), Xi et les australiens, Poutine et ses morts de la COVID, Macron et les jeunes, Macron et El Darmaniniño, la radio qui s'auto-célèbre...

Ah si : le Goncourt, virtuel cette année, sans son menu avec 7 plats et un Oulipien qui a gagné avec un roman de science-fiction. Hervé Le Tellier (avec une majuscule à Le) conteste le genre science-fiction puisqu'il dit que son livre est ancré dans le réel d'aujourd'hui. Permettez-moi, Monsieur l'Olympien Oulipien, de contester votre contestation. La science-fiction, comme genre générique si je suis dire, couvre précisément ce type de sujet. Pas besoin de sabres laser ou de lointains futurs pour développer (avec talent) une idée étrange. Ce qui compte c'est le voyage (en l'occurence en avion) et le déroulement d'une situation innovante. On n'est plus à l'époque où ce genre s'appelait l'anticipation... Peut-être qu'un jour, un jour, les grands auteurs et les grands éditeurs considéreront que la science-fiction n'est plus un sous-genre, loin de la Littérature avec un grand L là aussi. On a le droit de rêver, non ? Mais alors, il faudrait que les grands éditeurs changent un peu, ce qui est loin de la réalité, reconnaissons-le. Peut-être devrais-je écrire un roman de science-fiction sur un monde où les éditeurs ont changé et le soumettre à Gallimard ?...


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