Premier épisode là et épisode d'hier ici
Monsieur Pomme a été un peu flemmard aujourd'hui. L'actualité ne l'a pas tenté. Même le départ de Dominic Cummings du 10 Downing St ne l'a pas époustoufifié. Un conseiller hyper-puissant qui s'en va, avec plein de gens qui le détestent, c'est la la loi normale pour les conseillers. Monsieur Pomme ne doute pas de sa future carrière.
Heureusement, Madame Pomme qui veille toujours au grain, lui a botté les pépins et l'a obligé à faire quelque chose de productif. Monsieur Pomme, heureusement, a toujours une botte secrète, qu'il sort quand il n'a pas d'inspiration : Wikipédia et la date du jour (le 14 novembre). De quels événements pourrait-il parler ? De la défaite de l'équipe de France de foot face au Portugal (ce soir à 21h)... Hmmm, il est encore un peu tôt pour en parler ! Le match n'a même pas encore commencé...
Voyons voir ce que Monsieur Pomme a trouvé !
Ce qui lui a sauté en premier aux yeux c'est ça, bien évidemment :
Les croquades de Poires de Daumier en 1831
Monsieur Pomme, a cru reconnaître son cousin Bellélaine, mais non, il ne s'agit que de Louis-Philippe, jeune roi dynamique et souriant
À propos de cousins, il lit ceci pour 1975 "accord sur l'indépendance du Sahara occidental entre l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie. L’Espagne, préoccupée par la succession de Franco, admet un partage entre le Maroc et la Mauritanie lorsqu’elle quitterait le Sahara occidental. L’Algérie, exclue de cet accord, proteste." Cela intéressera certainement son cousin Datte et il trouve que les événements de cette semaine dans cette région (ou ce pays en devenir) avec le front Polisario résonnent particulièrement.
Mais ces actualités politiques anciennes ne l'intéressent pas. Heureusement il tombe sur 1913 et la parution du premier tomme de la Recherche (du temps perdu) qu'on peut lire intégralement ici par exemple. Monsieur Pomme n'a pas le courage de lire ce cycle dès ce soir, car il craint que cela lui prenne plusieurs minutes, heures, jours, semaines, mois, années. Il pense quand même à sa nièce Madeleine et à son petit chaton qui adore lui en grignoter des bouts.
Plus loin, il voit 1925 ! Ah, l'ivresse de la poésie et du surréalisme. Il se souviendrait presque de la première exposition de peintres et de ce catalogue si joli. Il se souvient particulièrement de cette tête d'ail ou de Picasso, il ne sait plus très bien. Il avait pensé alors que si les pommes étaient comme ça, il n'y aurait pas besoin de mandoline pour les couper !
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