jeudi 28 juillet 2016

Obama ? Il a ri !

Obama a donc clos cette nuit la convention démocrate, en adoubant Hillary Clinton. Un discours qui a emporté l'adhésion d'un parti très désuni. Les discours ont toujours été le point fort d'Obama,  l'avocat et professeur, et celui d'hier sonne un peu comme un testament du "Yes We Can" et comme une passation de relais. Lorsque Obama a battu Clinton il y a huit ans, le ton était différent et c'est toute l'habileté d'Hillary qui devra être mobilisée pour jouer à la fois la carte de la continuité et celle de la rupture.

En anglais les journaux titrent sur "Obama Hails Clinton". C'est un mot qui évoque plein de choses : faire acclamer, acclamer, adouber, saluer (comme Heil en allemand mais c'est une autre Histoire) ; mais aussi la grêle qui va tomber dru sur Trump.

Car évidemment l'ennemi commun est Donald (Trump) et toutes les attaques vont maintenant pouvoir se focaliser pendant un peu plus de 3 mois sur lui. On attend les premiers sondages post convention démocrate pour voir si Trump, qui était repassé devant juste après la clôture de sa convention, républicaine se refait doubler.

Les campagnes électorales américaines ne font pas dans la dentelle. Les rumeurs et accusations sortent de tous les placards. Contre Hillary, on lance l'étendard le chiffon rouge Goldman (la firme la banque, la même que celle où Barroso va aller après avoir dirigé l'Union européenne) afin de la décrédibiliser et donc de crédibiliser en contrepartie Trump. C'est un peu nauséeux à suivre, même de loin, ce type de campagne, mais on s'en rapproche à toute vitesse en France.

Et on a beau dire ce qu'on veut sur l'indépendance, ce qui se passe dans un certain nombre de pays a de l'influence sur ce qui se passe ici, à plusieurs niveaux :
- en Europe, notamment avec le Brexit britannique et les élections allemandes
- aux USA avec un interventionnisme et une politique internationale plus dure annoncée
- dans les pays en guerre (les vraies guerres).

Pour revenir aux USA, juste une illustration tirée de cet excellent blog (terminé) sur Paris vs New-York, à feuilleter sur Internet ou dans une de ses déclinaisons papier...


Il est vrai qu'en France, au lieu de dire "Yes We Can" on dirait plutôt "Non désolé"








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